communiqué
Si la culture trace des sillons profonds dans la glaise de la civilisation humaine, elle ne saurait pour autant marquer d’une empreinte indélébile l’écosystème qui la permet. La prise de conscience fut tardive, mais elle irrigue à présent bien des initiatives, dont ce livre blanc, illustration du partenariat fécond entre le Festival d’Avignon et le Crédit Coopératif, rend compte de façon aussi illustrée que possible. Comme toute activité humaine, le spectacle vivant agence des ressources en vue de produire un effet dynamique – en l’occurrence sur des spectateurs, mais aussi plus largement sur l’ensemble des parties prenantes à l’activité de création. Ce faisant, même s’il n’a pas de finalité économique, il génère des interactions qui le sont, et dont l’impact n’est pas neutre sur l’environnement. C’est pourquoi il faut saluer ceux qui intègrent cet impact dans leur métier de créateur : énergie, matériaux, mobilité… Les thématiques sont nombreuses et les moyens d’action variés. De la rénovation des bâtiments à la conception scénographique, de l’aménagement des espaces de convivialité à l’éclairage : c’est à une analyse transversale que nous sommes conviés. Coopérer prend ici tout son sens. Le principe d’action du Crédit Coopératif depuis 130 ans rejoint puissamment les entreprises décrites ici, car personne ne doit se trouver seul face à la transition écologique. Coopérons pour agencer nos savoirs, talents et habiletés pour maîtriser notre impact tout en préservant la joie de créer. À ces conditions, le spectacle vivant continuera pleinement d’être le spectacle du vivant
Spectacle vivant : en piste pour la décarbonation
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